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Autour d'une Affiche ou d'un Livre
27 décembre 2010

Apocalypse Bébé

Apocalypse_Bebe_de_Virginie_Despentes_portrait_galleryJ'ai du mal à croire que ce livre était en finale avec celui de Michel Houellebecq pour le Goncourt de 2010. Il n'y a en fait pas grand chose dans ce livre. La structure est assez classique, avec cette succession de personnages et de chapitres les reliant à la narration. Rien d'original ici. Même un peu barbante, et qui n'apporte pas grand chose à l'histoire. Que doit-on en tirer ? La possibilité de deux féminités, une qui s'assume depuis toujours et l'autre qui est insignifiante. La première est

la femme finalement accomplie, ayant tellement dépassé sa féminité, qu'elle en est surement plus bandante que toutes les autres. Elle est lesbienne, vive et aux multiples ressources dans cette société devenue bien trop plate, et bien trop lisse. Ce livre nous propose aussi la montée d'une jeune femme, qui va passer dans tous les stades de la société, et dans plusieurs strates de notre société, comme des passages obligés pour en arriver à faire exploser son père le jour de sa décoration étatique la plus importante pour un écrivain. Cette scène finale du père assassiné par sa fille est un peu absurde, et déjà vue. Virginie Despentes nous prévient-elle ? Doit-on se méfier, la menace vient-elle d'une population féminine excédée qui ne trouve plus de repères. Si Baise-Moi était juste de cette montée et dans cette alerte, Apocalypse Bébé n'apporte rien. Toujours est-il que la plus belle image et le plus beau passage du livre est sans doute celle finale de la jeune fille qui se film en train de s'enfiler un gode explosif dans la chatte.

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